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Ce qui vient de la Flûte retourne au Tambour

Als nach der Niederlage Napoleons die Alliierten in Paris einzogen, wurden sie zu einem beliebten Thema für Karikaturisten. Sie bilden Klischees und Stereotype ab oder geben die Verwunderung der Franzosen über gewisse Eigenarten und Moden der Besatzer wieder. Auch grobes, unfreundliches und ungebührliches Benehmen oder die mehr oder minder geschickten Annäherungsversuche gegenüber den Pariserinnen werden häufig thematisiert. Die vorliegende Karikatur zeigt einen Tambour der englischen Infanterie und einen Flötenspieler der Königlich Preußischen Garde, die beide eine Frau sexuell bedrängen. Während der Preuße bereits Hand anlegt, drängt der Engländer - er hält eine Taschenuhr in der Hand - offenbar darauf, endlich auch "an die Reihe zu kommen". Der Titel könnte frei mit "Wie gewonnen, so zerronnen" übersetzt werden und darauf hindeuten, dass der bereits handgreiflich gewordene Soldat nun doch nicht bekommt, was er will. Es ist sicher kein Zufall, dass der umgehängte Säbel bei beiden Soldaten leicht nach vorne zeigend und ausgerechnet im Schritt sichtbar wird, sondern unterstreicht symbolisch deren sexuelle Gier. [Johanna Kätzel]
Lorsqu’après la défaite de Napoléon, les armées coalisées entrent dans Paris, elles deviennent des cibles de choix pour les caricaturistes. Leurs œuvres représentent des clichés et des stéréotypes ou rendent compte de l’étonnement des Français face à certaines particularités et modes des occupants. Le comportement grossier, désagréable et inapproprié ou les tentatives de rapprochement plus ou moins habiles vis-à-vis des Parisiennes sont souvent croqués. Cette caricature montre un tambour de l’infanterie anglaise et un joueur de flûte de la garde royale prussienne qui harcèlent sexuellement une femme. Tandis que le Prussien a déjà posé la main sur elle, l’Anglais se montre insistant, à travers la montre à gousset qu’il tient dans sa main, pour que « vienne enfin son tour ». Le titre peut faire allusion au fait que le soldat ayant déjà touché au but n’obtiendra pas ce qu’il veut. Ce n’est certainement pas un hasard que les épées portées à la taille par les deux soldats pointent légèrement vers l’avant et soient visibles précisément au niveau de l’entrejambe, symbolisant ainsi le désir sexuel. [Johanna Kätzel]

Digitalisierung: Ehrenamtsgruppe HMP Speyer

Namensnennung 4.0 International

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Standort
Historisches Museum der Pfalz - Speyer
Sammlung
Oberrheinsammlung HMP Speyer
Grafische Sammlung
Inventarnummer
HM_0_03891
Maße
278 x 382 mm
Material/Technik
Radierung, koloriert;
Inschrift/Beschriftung
Tambour d'Infanterie / Anglaise / Musicien de la Garde / Royale Prussienne. / Ce qui vient de la Flûte retourne au Tambour. / A Paris chez Charon, rue St. Jean de Beauvais N.° 26. / Déposée / et chez Martinet Libraire rue du Coq. N.° 15.

Verwandtes Objekt und Literatur
Hautecoeur, Louis, 1968: Une famille de graveurs et d'éditeurs parisiens. Les Martinet et les Hautecoeur (XVIIIe et XIXe siècles.), Paris
Rasche, Adelheid u. Wolter, Gundula (Hrsg.), 2003: Ridikül! Mode in der Karikatur 1600 bis 1900, Berlin u. Köln

Bezug (was)
Soldat
Frau
Karikatur
Taschenuhr
Engländer
Preuße
Bezug (wer)

Ereignis
Veröffentlichung
(wer)
Aaron Martinet (Verlag)
(wo)
Paris
(wann)
1816
(Beschreibung)
Veröffentlicht

Ereignis
Veröffentlichung
(wer)
Louis François Charon (Verlag)
(Beschreibung)
Veröffentlicht

Rechteinformation
Historisches Museum der Pfalz - Speyer
Letzte Aktualisierung
11.06.2024, 13:40 MESZ

Datenpartner

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Objekttyp

  • Grafik

Beteiligte

  • Aaron Martinet (Verlag)
  • Louis François Charon (Verlag)

Entstanden

  • 1816

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